La France, l’Europe et le monde vivent une période de crise sanitaire sans précédent, de « guerre » selon le Président de la République, Emmanuel Macron.
Le problème c’est que cet ennemi, le Coronavirus (COVID-19), est invisible et qu’il tue chaque jour des centaines de femmes et d’hommes à travers le monde.

Pour le combattre, de nombreuses personnes lui font face : personnel hospitalier, médecins, infirmiers, forces de l’ordre, … en ville ou à la campagne ces combattants du XXIe siècles sont présents.

On en parle un peu moins mais les élus et notamment les maires sont aussi en première ligne dans ce combat. Pourtant, le contexte est très particulier.

 

Un contexte politique particulier

Le premier tour des élections municipales s’est tenu le 15 mars 2020 de manière assez décriée avant, pendant et après.
Il avait été demandé aux élus de mettre en place des mesures sanitaires de protection et de faire en sorte que les « gestes barrière » soient respectés au sein des bureaux de vote.

En quelques jours seulement les maires ont fait tout leur possible pour les mettre en place : gel hydroalcoolique, gants, masque, scotch pour les distances de sécurité, lingettes, stylos,…

Beaucoup de choses ont été mises en œuvre.

La veille du scrutin, le Premier Ministre a fait une intervention alertant sur la dangerosité du virus. Le 1e tour des élections aurait quand même lieu. On connaît tous l’abstention historique qui s’en est suivie.

Pour autant, il a été validé par l’Assemblée Nationale et le Sénat que ce 1e tour serait validé. Les élus pour lesquels une majorité s’est dégagée dès le premier tour devraient donc prendre leurs fonctions en mai, sous réserve du contexte sanitaire.

Le second tour a quant à lui, a été reporté au dimanche 21 juin. Cette date doit être confirmée dans un rapport qui sera rendu mi-mai.

 

COVID-19: conséquences sur les municipales

Depuis plusieurs jours, des élus contestent le scrutin du 1e tour. « À Parempuyre par exemple, « les candidats de la liste conduite par Henri Lagarrigue estiment qu’il a été porté atteinte à deux principes de valeur constitutionnelle : le principe d’universalité du scrutin, le déclenchement du stade 3 de l’épidémie la veille du premier tour étant à l’origine d’une forte abstention (52 % au lieu de 38 % en 2014). Et le principe de précaution il n’y avait notamment pas de marquage au sol. » (source: Sud Ouest 28 mars 2020).

Pour autant, dans cette période particulière des maires qui n’étaient pas candidats à leur succession ou des maires qui ont été battu au 1e tour se retrouvent à gérer la crise du COVID-19.

Pendant ce temps-là, les nouveaux maires officieux sont un peu perdus mais certains arrivent à trouver leur place.

Initiatives et actions des élus

C’est sur les élus sortants dont le mandat a été prorogé que repose donc la gestion de la crise actuelle.

De manière parfois aussi invisible que l’est ce virus, les élus agissent, souvent dans l’ombre.

Plateforme d’entraide et groupe facebook, fonds d’urgence social, ouverture des crèches et des écoles pour le personnel soignant, plateforme permettant aux producteurs de vendre leur production, annuaire des commerces ouverts, groupes whatsApp divers, ouverture de lieux « Spécial COVID-19 », recherche de repas pour les soignants, achat de masque, soutien aux entrepreneurs et aux entreprises, ligne de soutien psychologique, désinfection des lieux publics, impression d’attestations mises à disposition, … les élus sont sur tous les fronts.

Ces initiatives sont prises par des maires en poste, par des futurs maires ou encore des candidats d’opposition.

Un coup de chapeau à Bruno Beltrami à Ste Foy-la-Grande  (Gironde) avec un site permettant de faire beaucoup de démarches:

De belles choses aussi à Barr (Bas-Rhin) où Nathalie Ernst (future maire mais pas encore en fonction) multiplie les initiatives solidaires :

Bravo à toutes ces personnes qui s’engagent !

Mais il faut aussi parler de ceux qui ont tenu des bureaux et qui ont contracté le virus avant, pendant ou après. Certains maires y ont laissé la vie et la presse s’en fait l’écho ces jours-ci.

 

Et après ?

Beaucoup attendent la sortie du confinement comme la fin d’un « sacrifice ». Ce ne sera que le commencement de beaucoup d’autres.

Après que les soignant aient été sollicités pour s’occuper du maximum de malades, ce sera aux élus d’agir.

Certains ouvrent déjà une réflexion sur le fait de vivre différemment et d’être dans un processus de résilience. Les maires auront des priorités.

Il faudra bien sûr d’abord s’occuper de ceux qui ont le plus souffert et qui sont dans une grande précarité amplifiée par cette crise.

De manière parallèle, les communes devront s’engager dans des plans de relance économique. Aider les entreprises et les accompagner, c’est aussi sauver des emplois.

De l’argent sera nécessaire et des efforts financiers conséquents devront être faits par les collectivités.

Les programmes des élections municipales seront chamboulés, ce que chacun comprendra.

 

Des élus compétents sont des élus qui sont formés et PROXIMA PARTENAIRE est là pour vous accompagner.

Quoi qu’il en soit nous devrons tous rester vigilants et être acteurs !